Prema Florence Isaac | Quand le Yoga et le Design se rencontrent à Auroville !
Prema & Auroville | Mais revenons un peu en arrière…à l’année 2014.
Alors que je faisais découvrir la ville de Mysore et le Yoga de la Femme à un groupe d’élèves, je pris quelques heures pour participer à un photoshoot dans les rues de cette jolie et tranquille ville du sud de L’Inde. Je posais timidement sous l’objectif de la talentueuse photographe de YogicPhotos Christine Love Hewitt. L’une de mes tenues, une robe légère d’un vert émeraude doublée de pièces d’étoffes rose bonbon, me faisait penser à un sari revisité dans lequel je me sentais comme une déesse Indo greco romaine, et oui… rien que ça !
A l’époque, en sortant de la boutique où j’ai trouvé cette pièce unique je n’ai pas eu le reflex Google pour trouver son origine…
Je vis maintenant à Pondicherry et, l’année dernière, accompagnant à La Boutique d’Auroville une amie en visite, je suis tombée sur une collection de robes colorées et de coupe identique à celle qui avait fait mon bonheur à Mysore. Je venais de découvrir l’univers de la créatrice Prema Florence Isaac. Je l’ai contactée l’été dernier et, autour d’un thali nous avons fait connaissance.
D’origine française Prema Florence Isaac est née à la fin des années 70′ dans le camp créé lors de la construction du Matrimandir. Elle a grandi en même temps qu’ Auroville, la ville universelle située à quelques kilomètres de l’ancien comptoir français de Pondicherry dans le sud est de l’Inde.
Prema s’exprime à travers ses multiples combinaisons de couleurs, ses créations parfois réalisées à l’aide de tissus diaphanes, superposés. Sa clientèle internationale fait voyager ses créations.
J’avais environ 5 ans, ma mère dirigeait le “Free Store”, une unité d’Auroville qui recyclait les vêtements. Dans cet espace, au milieu de bandes de draps multicolores, je me souviens très tôt de jouer avec la superposition de tissus colorés. Duna, une amie de ma maman, cousait pour moi des vêtements et des sacs en fonction des motifs et des combinaisons de couleurs que j’avais imaginé. À cette époque, j’ai également commencé à confectionner des vêtements pour mes poupées à partir de morceaux de tissu.